Son histoire, l'exil en Angleterre

 

 

Compagnon de la libération

Insigne FAFL

FAFL

Les acteurs déterminants dans la vie de Jean :

 

Les acteurs de la Patrouille :

 

 

 

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Epilogue

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     Tout avait été prévu pour le mariage de Jean avec sa fiancée, le 11 août à Oxford. Les invitations avaient été envoyées et Monsieur et Madame LAMBOURN adressèrent aux personnes conviées à la réception un faire-part rectificatif d'une poignante concision :

 

"M. et Mme Lambourn ont le regret de vous faire savoir que le mariage de leur fille n'aura pas lieu.
Ils viennent d'être informés que le capitaine Jean Maridor, des Forces Aériennes Françaises, a été tué ce matin.

                                                                                                                                          3 août 1944"

 

     De son côté, le lieutenant DE BORDAS compléta le carnet de vol inachevé du pilote mort. Et il ajouta, sur la dernière page :

 

3 août   Diver Patrol   15'.
Attack a Diver - His A.C. was blown up by the explosion

                                                   Crashed and was killed.
                                                          Certified correct, 
                                                     H. DE BORDAS, Lt 

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     Il fallut encore attendre quatre longues années pour accueillir la dépouille de Jean au Havre. Ainsi, le 16 décembre 1948, par une triste journée de brume, un "DAKOTA" ramena à Bléville les corps des deux camarades de "la patrouille" : René LE BIAN, tué le premier et Jean MARIDOR, tué le dernier. Lors des funérailles le 19 décembre, vingt mille Havrais suivirent le cercueil drapé de tricolore sur lequel avaient été déposés son uniforme et sa casquette.

 

Jean et sa fiancée Jean Lambourn en juillet 1944

Jean et sa fiancée Jean

Lambourn en juillet 1944

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mention apposée dans le carnet de vol de Jean par Henri de Bordas

Mention apposée dans le

carnet de vol de Jean par

Henri de Bordas

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Funérailles de Jean Maridor au Havre le 19 décembre 1948

Les funérailles de Jean

Maridor au Havre

le 16 décembre 1948

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     Le Général VALIN, inspecteur des Forces Aériennes, accueillit la dépouille en ces termes :

 

"Avec lui quatre compagnons partirent pour l'Angleterre, aux jours tragiques de 1940. Aucun n'en est revenu et la gloire n'en a marqué qu'un." ***

*** Ils furent 6 en réalité et seul deux reviendront : Roland Leblond et Maurice Traisnel

 

     De nombreuses personnalités étaient présentes comme M. BETOLAUD, ministre des Anciens Combattants et Victimes de la guerre, M. MOREAU, secrétaire d'Etat aux Forces Armées, M. COURANT, député-maire.

 

     Le héros fût enterré dans le Carré du Souvenir Français, au cimetière Sainte-Marie, où il repose encore aujourd'hui.

 

     Jean était enfin de retour au Havre, mais de la plus triste façon qui soit.

 

     En 1945, le Général Martial Valin décide de créer, en mémoire de son pilote qu'il appréciait particulièrement, un club qu'il destinait dans un premier temps à son quartier général. Mais il décida finalement de le transformer en centre d'accueil pour les aviateurs alliés, car il tenait à garder vivace le souvenir de l'excellent accueil qu'ils avaient reçu en Angleterre. Ce Club, baptisé "Club Jean Maridor", fut installé au 22 avenue du Président Wilson à Paris et fonctionna durant de longues années.

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La tombe de Jean Maridor au cimetière Sainte-Marie du Havre

La tombe de Jean Maridor

au cimetière Sainte-Marie

du Havre

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Le Club Jean Maridor à Paris

Le Club Jean Maridor

à Paris

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    De son côté, le père de Jean espérait connaître tous les détails concernant son fils. Il écrivit des lettres à diverses personnalités allant même jusqu'à se déplacer. Il parvint, mais non sans difficultés, à rassembler des documents et des photos qu'il destinait pour faire perdurer la mémoire de Jean.

 

     Il rangea ensuite tous ces précieux souvenirs et constitua un touchant dossier que sa fille Thérèse accepta d'ouvrir, cinquante six ans plus tard, avec une gentillesse mêlée à une très grande émotion, lorsque je lui proposais de réaliser un site internet à la mémoire de son héroïque frère.

 

"Pourquoi le nom de Jean MARIDOR n'a-t-il pas bénéficié de la même notoriété que celui d'autres aviateurs, qui ne le valaient peut-être pas ? On a honoré sa mémoire sur le plan militaire et sur le plan local ; mais sa vie de combattant exalté, sa mort follement téméraire ont été par trop méconnues. Quelle est la raison de cet oubli ou de cette réticence ?" - Marcel Jullian -

 

 

UNE PHOTO SUR LA TOMBE DE JEAN

 
     Les visiteurs qui désirent se recueillir sur la tombe de Jean y découvriront à présent un portrait de notre héros en tenue de la Royal Air Force. En effet, sa soeur Thérèse a pris l'excellente initiative d'apposer cette photo inédite et récemment retrouvée, sur la tombe de son frère.

La tombe de Jean Maridor au cimetière Sainte-Marie du Havre

La tombe de Jean Maridor

au cimetière Sainte-Marie

du Havre

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Crédit photos :

- Madame Thérèse Maridor

- l'auteur, Jean-Claude Augst

 
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dernière modification effectuée le 10 octobre 2013